Carlos Alcaraz, qualifié pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Madrid après sa victoire (6-3, 6-3) face à Thiago Seyboth Wild, dimanche : « Je ne fais toujours pas confiance à mon avant-bras, j'y pense encore. Je ne vais pas dire que j'ai des doutes, mais j'y pense toujours. J'aime jouer et faire de mon mieux, mais dès que je me force et que je frappe un coup droit plus agressif que précédemment, je pense à la façon dont mon avant-bras va réagir. Aujourd'hui (dimanche), c'était une épreuve du feu à cause du style de Thiago, mais ça s'est très bien passé. Mais pour l'instant, l'important est de ne pas me blesser.
Je me sens très bien, je bouge bien et mon avant-bras ne me pose pas de problème, mais je me demande toujours comment cela va se passer. Ces pensées vont mettre du temps à disparaître et c'est ce à quoi nous pensons au jour le jour, mais avec le niveau que j'affiche, je me vois capable de continuer.
« À ce niveau, je peux faire de grandes choses »
Je ne joue pas à un pourcentage bas, je joue différemment. Nous sommes tous habitués à me voir frapper mon coup droit à 200 %, de plus en plus fort, et parfois Ferrero me dit qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant. Parfois, il suffit de détendre la main et d'aller de l'avant. Ce ne sera pas à 100 %, mais on s'en approche d'une autre manière et je suis très heureux de la façon dont je frappe mon coup droit : détendu, vers l'avant et en faisant tourner la balle.
(sur son adversaire en huitièmes, Jan-Lennard Struff, tombeur d'Ugo Humbert) Je connais le niveau de Struff, je connais son jeu, il est très bon au service et à la volée, a de bonnes frappes du fond. Mais je suis très heureux du niveau auquel je joue. À ce niveau, je peux faire de grandes choses, même si ce n'est pas la priorité pour l'instant. Avec ce jeu, je vais me donner des chances d'avoir des options, mais je vais devoir jouer à un bon niveau et le mettre mal à l'aise. »